J'ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans une famille chrĂ©tienne, mon pĂšre Ă©tait trĂšs sĂ©vĂšre, surtout sur l'obĂ©issance. Quelques temps aprĂšs sa mort, nous avons tous abandonnĂ© l'Ă©vangile pour aller dans le monde lĂ ou se trouve le chemin spacieux qui mĂšne Ă la perdition Mat. 7 v 13. Nous nous sommes mariĂ©s dans le monde avec des paĂŻens, nous avons fondĂ© et aimĂ© chacun notre famille qui remplaça Dieu, sans nous soucier du cĆur de notre mĂšre que nous avons brisĂ©. Mais notre Dieu est un Dieu jaloux, personne ne peut prendre la place qui lui est due. Dieu est aussi un Dieu fidĂšle. Il nous a laissĂ© sa parole qui dure de gĂ©nĂ©rations en gĂ©nĂ©rations "Crois au Seigneur JĂ©sus et tu seras sauvĂ© toi et ta famille". Ce que sa parole dit sa main l'accompli en son temps. Ma mĂšre est partie auprĂšs de Dieu sans nous avoir vu retourner auprĂšs de Lui. AprĂšs des annĂ©es de souffrances inĂ©vitables loin de Dieu, j'ai criĂ© Ă Lui dans mon dĂ©sespoir et dans sa fidĂ©litĂ©... il m'a rĂ©pondu. Nous sommes tous revenus au Seigneur, notre vie a dĂ©sormais changĂ©. J'ai eu 3 enfants qui ont donnĂ© leur cĆur Ă JĂ©sus et 3 qui ont Ă©tĂ© rebelles, mais Dieu dans son Amour leur a fait grĂące. Maintenant, je ne pense qu'Ă la fidĂ©litĂ© de Dieu et Ă ses bienfaits. Ps Croyez ce que dit Dieu et ne doutez point car en son temps, il rĂ©pondra. Laissez-lui vos craintes et vos inquiĂ©tudes car elles ne font que dĂ©truire, sachez qu'il est un Dieu consolateur et un rocher sur lequel on peut s'appuyer en tout temps. Gardez toujours les yeux fixĂ©s vers lui et il agira certainement !! Soyez Richement BĂ©nis !! Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !
Lhomme n'est pas seulement un faisceau de dĂ©sirs et d'intĂ©rĂȘts : il doit prendre pour fin ce qui, en lui, rend possible la morale, le droit et la connaissance. C'est pourquoi le devoir deLe titre de lâarticle dâaujourdâhui peut vous sembler Ă©trange, mais il est riche dâenseignement et de sens. Comme vous lâavez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ remarquĂ©, Einstein est pour moi une source dâinspiration. Cet homme Ă©tait bien plus que le gĂ©nie qui a dĂ©couvert e=mc2 . Formule qui depuis sâest rĂ©vĂ©lĂ©e fausse Ă une certaine dimension. Or, Einstein citait Spinoza. Ce qui a suscitĂ© mon intĂ©rĂȘt. Mais, dans quel contexte et dans quelle mesure le citait-il ? âšâš Quand Albert Einstein donnait une confĂ©rence dans les nombreuses universitĂ©s des Ătats-Unis, la question rĂ©currente que lui faisaient les Ă©tudiants Ă©tait â Vous, Monsieur Einstein⊠Croyez-vous en Dieu ? Ce Ă quoi il rĂ©pondait toujours â Je crois au Dieu de Spinoza. Pour autant, vous avouerez que cela ne donne as une rĂ©ponse trĂšs clair sur la vision que Einstein pouvait avoir de Dieu. Personnellement, pour moi, cela nâavait pas de signification particuliĂšre. Alors, jâai cherchĂ© Ă investiguer la question. Et , je vous partage ici lâissue des mes recherches et rĂ©flexions. Mon cheminement a dĂ©marrĂ© par cette question Mais qui Ă©tait Spinoza ? Personnellement je connais peu de choses Ă propos de Baruch Spinoza. Je sais quâil a Ă©tĂ© un philosophe majeur du 17â siĂšcle. Mais quâest qui pouvait inciter Einstein a croire en le Dieu de Spinoza ? Ăvidemment, je ne pense pas quâEinstein idolĂątrait Spinoza. Loin delĂ ! Einstein Ă©tait un homme Ă©duquĂ© et charmeur. Un zĂšbre atypique et gĂ©nial. Il Ă©tait reconnu pour son excellence intellectuelle mais pas que. On disait de lui quâil Ă©tait un homme trĂšs spirituel avec un esprit Ă©veillĂ©, un savant un peu fou mais trĂšs rationnel, bref un gĂ©nie dans toute sa splendeur. Sa prĂ©sence en sociĂ©tĂ© Ă©tait trĂšs apprĂ©ciĂ©e. Spinoza, lui, Ă©tait issue dâune famille juive qui vivait en Espagne Ă la pĂ©riode de lâinquisition. Ăa nâa pas dĂ» ĂȘtre simple de grandir, de grandir et de se construire dans un tel contexte ! Cela explique, entre autre ce qui a poussĂ© Spinoza a passer la majoritĂ© de sa vie a Ă©tudier les livres saints et la philosophie. En philosophie, Spinoza est, avec RenĂ© Descartes et Gottfried Wilhelm Leibniz, lâun des principaux reprĂ©sentants du rationalisme. HĂ©ritier critique du cartĂ©sianisme, le spinozisme se caractĂ©rise par un rationalisme absolu laissant une place Ă la connaissance intuitive, une identification de Dieu et de la nature, une dĂ©finition de lâhomme par le dĂ©sir, une conception de la libertĂ© comme comprĂ©hension de la nĂ©cessitĂ©, une critique des interprĂ©tations thĂ©ologiques de la Bible aboutissant Ă une conception laĂŻque des rapports entre politique et religion. Il sâinscrit dans lâĂ©cole de pensĂ©e philosophique matĂ©rialiste qui se distingue par une distance avec Platon ou Aristote. â extrait de la page Wikipedia dĂ©diĂ©e Ă Baruch Spinoza. On rapporte que Spinoza aurait Ă©crit le texte controversĂ© qui suit et qui est explicite concernant sa vision de Dieu Mon but nâest pas de discuter le bout de gras Ă propos de cette controverse. Je ne connais pas Spinoza ni Einstein. Ils Ă©taient morts avant que je naisse ! đ Mais, jâavoue avoir plaisir Ă vous partager ce texte qui je trouve inspirant et poĂ©tique. Je ne sais pas si Dieu a rĂ©ellement parlĂ© mais sâil le faisait, voici ce que je crois quâil dirait au croyant â ArrĂȘte de prier et de te frapper Ă la poitrine ! Ce que je veux que tu fasses, câest que tu sortes dans le monde pour profiter de ta vie. Je veux que tu tâamuses, que tu chantes, que tu tâinstruises⊠que tu profites de tout ce que jâai fait pour toi. ArrĂȘte dâaller dans ces temples sombres et froids que tu as construit toi-mĂȘme et dont tu dis que câest ma maison ! Ma maison est dans les montagnes, dans les bois, les riviĂšres, les lacs. Câest lĂ oĂč je vis avec toi et que jâexprime mon amour pour toi. ArrĂȘte de mâaccuser de ta vie misĂ©rable, Je ne tâai jamais dit quâil y avait quelque chose de mal en toi, que tu Ă©tais un pĂ©cheur, que ta sexualitĂ© ou ta joie Ă©taient une mauvaise chose ! Alors ne me blĂąme pas pour tout ce quâils tâont dit de croire. ArrĂȘte de ressasser des lectures sacrĂ©es qui nâont rien Ă voir avec moi. Si tu ne peux pas me lire Ă lâaube, dans un paysage, dans le regard de ton ami, de ta femme, de ton homme, dans les yeux de ton filsâŠTu ne me trouveras pas dans un livre ! ArrĂȘte de te faire peur. Je ne te juge pas, je ne te critique pas, je ne rentre pas en colĂšre et je ne punis pas. Je suis pur amour⊠je tâai rempli de passions, de limitations, de plaisirs, de sentiments, de besoins, dâincohĂ©rencesâŠet je tâai donnĂ© le libre arbitre⊠Comment puis-je te blĂąmer si tu rĂ©ponds Ă quelque chose que jâai mis en toi ? Comment puis-je te punir dâĂȘtre ce que tu es, si je suis celui qui tâai fait ? Tu penses rĂ©ellement que je pourrais crĂ©er un endroit pour brĂ»ler tous mes enfants qui se comportent mal, pour le reste de lâĂ©ternitĂ© ? Quel genre de Dieu peut faire ça ? Si jâĂ©tais ainsi, je ne mĂ©riterais pas dâĂȘtre respectĂ©. Si je voulais juste ĂȘtre vĂ©nĂ©rĂ©, je nâaurais peuplĂ© la terre que de chiens. .. Respecte tes semblables et ne fais pas ce que tu ne veux pas pour toi. Tout ce que je te demande, câest que tu fasses attention Ă ta vie, que ton libre arbitre soit ton guide. Toi et la nature vous constituez une seule entitĂ© âŠ. alors ne crois pas que tu as un pouvoir sur elle. Tu fais partie dâelle. Prends-soin dâelle et elle prendra soin de toi. Jây ai mis et rendu accessible tout ce quâil y a de bien pour toi et jâai rendu difficile dâaccĂšs ce qui ne lâest pas. Ne mets pas ton gĂ©nie Ă y chercher ce qui est mauvais pour cet Ă©quilibre. A toi de garder intact cet Ă©quilibre. La nature elle, sait trĂšs bien le garder, juste ne la trouble pas ! Je tâai rendu absolument libre. Tu es absolument libre de crĂ©er dans ta vie un paradis ou un enfer. Je ne peux pas te dire sâil y a quelque chose aprĂšs cette vie, mais je peux te donner un conseil, ArrĂȘte de croire en moi de cette façon, Croire, câest supposer, deviner, imaginer. Je ne veux pas que tu crois en moi, je veux que tu me sentes en toi. Que tu me sentes en toi quand tu tâoccupes de tes moutons, quand tu abordes ta petite fille, quand tu caresses ton chien, quand tu te baignes dans la riviĂšreâŠ. Exprime ta joie et habitue-toi Ă prendre juste ce dont tu as besoin ! La seule chose sĂ»re, câest que tu es lĂ , que tu es vivant, que ce monde est plein de merveillesâŠet que dans toutes ces merveilles tu es capable de savoir exactement ce dont tu as vraiment besoin. Ne me cherche pas en dehors, Tu ne me trouveras pasâŠ. Je suis là ⊠La nature, Le cosmos⊠Câest moi. đ {Baruch Spinoza}đ Alors, Ă lire ce texte, je peux vous affirmer une chose Jâai la mĂȘme vision de Dieu que Spinoza. Si toutefois ce texte est bien de lui. Et, si ce nâest pas le cas, je partage la vision de son auteur. Et vous, quelle est votre vision et votre relation avec Dieu ? Cette question, nous lâavions abordĂ©e dans lâarticle Qui est Dieu et Ă quoi ressemble-t-il ? Les temples de pierres nâont jamais Ă©tĂ© la demeure de Dieu. Si vous aviez la possibilitĂ© de ressentir la vibration et lâĂ©nergie qui rĂšglent dans les lieux de culte, vous sauriez que ce ne sont ni la vibration ni lâĂ©nergie de Dieu qui y rĂšgnent. Les courants qui prĂŽnent la rigueur sans Joie ne sont pas de Dieu. Ce qui jugent, divisent, sĂ©parent et stigmatisent vont Ă contre sens de Dieu. Car Dieu est la conciliation, la rĂ©conciliation, lâunitĂ©, lâunicitĂ© et lâinterconnexion. Dieu, aime la rectitude, la joie et la simplicitĂ© de la Vie. Pourquoi oublier que Dieu a inventĂ© lâArt et lâHumour ? Et, il nous a fait nu et libre de jouir de notre corps et de notre esprit dans le respect de son caractĂšre sacrĂ©. Car, en vĂ©ritĂ©, le temple de Dieu est lâHomme et le temple de lâHomme est son corps. Commencez par vous aimer et vous respectez vous-mĂȘme sans Ă©goĂŻsme. Alors cĂ©lĂ©brez la Vie, la JoieâŠ. sans excĂšs et vibrez la gratitude. LĂ , vous serez pleinement en Dieu. Je vous souhaite une lumineuse et joyeuse semaine. Soyez libre de poster un message via le module de commentaire. Bien Ă vous, LĂŠtitia
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Heijkoop Table des matiĂšres 1 - Me suis-je assez repenti ? 2 - La justice de Dieu 3 - Justification 4 - La rĂ©surrection, preuve de la justice de Dieu 5 - Dieu savait qui nous Ă©tions 6 - Nous avons la paix avec Dieu 7 - Mais je nâai pas la paix ! Cher ami, Vous avez reconnu ĂȘtre un pĂ©cheur perdu et qui aurait Ă©tĂ© perdu pour lâĂ©ternitĂ©, si vous aviez dĂ» paraĂźtre comme tel devant Dieu. Vous avez aussi confessĂ© vos pĂ©chĂ©s devant Dieu, mais vous nâavez pas la certitude quâils sont pardonnĂ©s. Maintenant vous vous demandez si vous ne vous ĂȘtes pas assez repenti, si votre conversion nâa pas Ă©tĂ© assez profonde. Certains jours, vous ne pensez pas du tout Ă ces choses, ou bien seulement avec indiffĂ©rence. Je vous comprends bien, car jâai passĂ©, moi aussi, par les mĂȘmes exercices. Je savais depuis des annĂ©es Ă©tant alors encore trĂšs jeune que jâĂ©tais perdu. La journĂ©e, je nây pensais guĂšre, mais le soir, une fois couchĂ©, je commençais Ă avoir peur Si je mourais cette nuit, je serais perdu pour lâĂ©ternitĂ© ! ». Je confessais alors de nouveau mes pĂ©chĂ©s devant Dieu et le priais de me les pardonner. Mais je nâĂ©tais jamais sĂ»r quâils lâĂ©taient. Un jour, ma sĆur aĂźnĂ©e me dit avoir trouvĂ© la paix. Je lui demandai comment elle avait fait ; le soir, jâessayai de procĂ©der exactement pareil â sans rĂ©sultat Ă©videmment. Ă 17 ans, assis dĂ©couragĂ© un soir sur le bord de mon lit, je me disais Prier ne sert donc Ă rien. VoilĂ dĂ©jĂ tant dâannĂ©es que je demande Ă Dieu de me sauver, et aucun changement ne sâest produit ». Ă ce moment, Dieu plaça devant mon esprit la pensĂ©e suivante nâest-il pas pourtant Ă©crit Si nous confessons nos pĂ©chĂ©s, il est fidĂšle et juste pour nous pardonner nos pĂ©chĂ©s et nous purifier de toute iniquitĂ© » 1 Jean 19. Serait- ce faux ? Non, bien sĂ»r, car Dieu ne ment pas, pensai-je. Le Seigneur me montra alors clairement ce que cela signifiait pour moi. Cela signifiait que mes pĂ©chĂ©s avaient Ă©tĂ© pardonnĂ©s dĂšs la 1° fois oĂč je les avais confessĂ©s avec droiture devant Dieu. Alors, la paix remplit mon cĆur ou, plus exactement, ma conscience trouva le repos. DĂšs ce soir-lĂ jâeus la certitude que mes pĂ©chĂ©s Ă©taient pardonnĂ©s. Je nâen ai plus jamais doutĂ©, parce que Dieu lâa dit ! 1 - Me suis-je assez repenti ? Pourquoi mâa-t-il fallu tant dâannĂ©es avant dâavoir la paix ? Sans aucun doute, lâune des causes Ă©tait que jâavais trop peu le sentiment de ma culpabilitĂ© et la conscience de ce quâest le pĂ©chĂ©. Non pas que Dieu Ă©tablisse un certain niveau et ne pardonne pas si la conscience que nous avons de nos pĂ©chĂ©s et si notre repentance nâatteignent pas ce niveau. Jamais aucun homme nâa eu, au moment de sa conversion, une repentance suffisante, une conviction de pĂ©chĂ©s assez profonde. Ce nâest quâaprĂšs la conversion que nous apprenons combien nous sommes mauvais en nous-mĂȘmes. Dieu veut cependant que nous ayons une conviction prĂ©cise de notre Ă©tat de perdition. Plus cette connaissance sera profonde, plus notre conversion sera totale ; plus nous comprendrons le jugement que nous mĂ©ritions, plus la confession de nos pĂ©chĂ©s sera sincĂšre, et plus profonds seront le repos et la paix que nous Ă©prouverons ensuite. Aussi le Saint Esprit agit-il dans le cĆur du pĂ©cheur et cherche Ă placer sa conscience dans la lumiĂšre de Dieu, pour lâamener Ă voir son Ă©tat de perdition et la somme de ses pĂ©chĂ©s, et Ă comprendre un peu quel jugement doit prononcer sur lui un Dieu juste et saint. Mais ce nâest pas lĂ le cĆur de la question. Le facteur dĂ©cisif Ă©tait que je regardais Ă moi et non pas Ă Dieu. Sa Parole ne me suffisait pas. AprĂšs avoir considĂ©rĂ© mes pĂ©chĂ©s et avoir compris que jâavais failli en tout, jâaurais dĂ» prĂȘter lâoreille Ă la voix de Dieu. La parole de Dieu ne laisse aucun doute Ă ce sujet Si nous confessons nos pĂ©chĂ©s, il est fidĂšle et juste pour nous pardonner nos pĂ©chĂ©s ». Je cherchais lâassurance du pardon de mes pĂ©chĂ©s dans mon cĆur et dans ma vie, au lieu de recevoir la parole de Dieu qui assure Ă celui qui confesse ses pĂ©chĂ©s quâils sont pardonnĂ©s. 2 - La justice de Dieu Dieu ne ressemble pas Ă un juge de ce monde, au cĆur tendre, qui se laisserait flĂ©chir et punirait moins sĂ©vĂšrement celui qui aura Ă©veillĂ© ses compassions, que celui qui nâaura pas su sây prendre ; car lâamour et la grĂące de Dieu ne peuvent jamais sâexercer Ă lâencontre de sa justice. Câest lĂ ce quâil y a de merveilleux dans lâĂ©vangile le mĂȘme Dieu qui exĂ©cutera un jour sa justice Ă lâĂ©gard de tous les pĂ©cheurs, montre aujourdâhui sa justice en pardonnant et en effaçant tous les pĂ©chĂ©s de ceux qui viennent Ă Lui par la foi au Seigneur JĂ©sus. Car la justice de Dieu est rĂ©vĂ©lĂ©e dans lâĂ©vangile sur le principe de la foi Rom. 117. Afin de montrer⊠sa justice dans le temps prĂ©sent, en sorte quâil soit juste et justifiant celui qui est de la foi de JĂ©sus » Rom. 326. 3 - Justification En fait, Dieu ne peut agir que justement, quâen plein accord avec sa justice. Aussi lâhomme aurait-il Ă©tĂ© irrĂ©mĂ©diablement perdu, si le Seigneur JĂ©sus nâavait pas accompli lâĆuvre de la rĂ©demption Ă Golgotha. Lâamour de Dieu voulait sauver lâhomme de la perdition Ă©ternelle ; mais câĂ©tait impossible, parce que sa justice exigeait la condamnation du pĂ©cheur. Et lâamour de Dieu ne peut en aucun cas se manifester en contradiction avec sa justice. Alors sâest produite cette chose merveilleuse dont il nous est parlĂ© en HĂ©breux 10 au Psaume 40 etc. La volontĂ© de Dieu Ă©tait que tous les hommes soient sauvĂ©s » 1 Tim. 24. Le Seigneur JĂ©sus devint homme et dit Voici, je viens⊠pour faire, ĂŽ Dieu, ta volontĂ© ». Il est allĂ© Ă la croix et a rĂ©glĂ© lĂ pour nous la question du pĂ©chĂ©. LĂ , il a Ă©tĂ© fait pĂ©chĂ© et le jugement de Dieu sur le pĂ©chĂ© sâabattit sur Lui ; et par ce jugement, la justice de Dieu a Ă©tĂ© pleinement satisfaite. Mais ce nâest pas Ă cause de Lui-mĂȘme que le Seigneur a portĂ© ce jugement. Il Ă©tait le Saint, le Juste, Celui qui nâavait pas connu le pĂ©chĂ©. Il a portĂ© le pĂ©chĂ© comme Substitut de tous ceux qui, par la foi, le recevraient comme leur Sauveur. Et maintenant, Dieu peut dire Ă tous les pĂ©cheurs Soyez rĂ©conciliĂ©s avec Dieu » 2 Cor. 520. Non seulement son amour, mais sa justice aussi exigent que tous ceux qui viennent Ă Lui par la foi au Seigneur JĂ©sus, reçoivent le pardon. 4 - La rĂ©surrection, preuve de la justice de Dieu Jâaimerais considĂ©rer ce point de vue dâun peu plus prĂšs. Le Seigneur JĂ©sus est allĂ© Ă la croix et a portĂ© lĂ , en son corps, tous les pĂ©chĂ©s de ceux qui lâont reçu et le recevront encore 1 Pierre 224. Il a aussi Ă©tĂ© fait pĂ©chĂ© et, comme tel il a subi le jugement 2 Cor. 521 ; Rom. 83. Les gages du pĂ©chĂ©, câest la mort » Rom. 623, un Ă©tat dâĂ©loignement de Dieu Apoc. 2014, 15. Câest lĂ ce que le Seigneur JĂ©sus a dĂ» endurer sur la croix. Il a Ă©tĂ© abandonnĂ© de Dieu, pendant ces terribles heures de tĂ©nĂšbres ; et il est mort. Mais, sur la croix, il a pu dire Câest accompli ». Le Seigneur pouvait-il rester dans le tombeau aprĂšs avoir accompli lâĆuvre de la rĂ©demption ? La justice de Dieu, qui avait fait tomber sur Lui le jugement, exigeait maintenant quâil sorte de la mort. LâĆuvre Ă©tait achevĂ©e ; le jugement de Dieu avait eu son plein effet, et la justice de Dieu Ă©tait pleinement satisfaite. Aussi Dieu lâa ressuscitĂ© dâentre les morts Ăph. 120. Câest la preuve, aux yeux du monde et pour nous, que Dieu a acceptĂ© lâĆuvre en substitution du Seigneur JĂ©sus et a Ă©tĂ© satisfait Jean 168, 10. Si le Seigneur nâĂ©tait pas ressuscitĂ©, cela prouverait que lâĆuvre nâĂ©tait pas encore achevĂ©e. Et alors il nây aurait pas de salut pour nous 1 Cor. 1517, 18. La rĂ©surrection se trouve donc au centre de lâĂ©vangile et toute attaque contre cette vĂ©ritĂ© ruine lâĂ©vangile. Ainsi nous lisons en Romains 425 ⊠lequel a Ă©tĂ© livrĂ© pour nos fautes et a Ă©tĂ© ressuscitĂ© pour notre justification ». Nous sommes dans lâĂšre de la grĂące. Dieu dit de tous les hommes ⊠tous ont pĂ©chĂ© et nâatteignent pas Ă la gloire de Dieu ». Mais il dit Ă©galement Ă©tant justifiĂ©s gratuitement par sa grĂące, par la rĂ©demption qui est dans le Christ JĂ©sus, lequel Dieu a prĂ©sentĂ© pour propitiatoire, par la foi en son sang » Rom. 323-25. Le message est envers tous, et sur tous ceux qui croient » Rom. 322. Seuls y ont part ceux qui acceptent le jugement divin quâils sont perdus et qui en mĂȘme temps reçoivent par la foi le Seigneur JĂ©sus. Le Saint Esprit a donc agi dans votre cĆur, vous amenant Ă reconnaĂźtre vos pĂ©chĂ©s et votre Ă©tat de perdition. Vous ĂȘtes venu Ă Dieu et avez confessĂ© devant Lui ce que vous ĂȘtes et ce que vous avez fait. Dieu a dirigĂ© vos regards sur le Seigneur JĂ©sus ; il vous a dit Il est mort pour les pĂ©cheurs ; si tu le reçois, je tâimpute son Ćuvre ». Vous avez reçu le Seigneur JĂ©sus. Il vous faut maintenant aussi croire que ce que Dieu dit est vrai et que, par consĂ©quent, vos pĂ©chĂ©s sont pardonnĂ©s. Il ne sâagit pas de ce que vous ressentez, de vos sentiments, mais de ce que Dieu dit. Câest de cela seul que tout dĂ©pend. La nuit de la PĂąque Ex. 12, lorsque lâange destructeur passait par toute lâĂgypte, il ne sâarrĂȘtait pas aux maisons sur lesquelles il voyait le sang. Peu importait que le premier-nĂ© ou ses proches le voient. Il leur suffisait de faire ce que Dieu avait dit pour que tout soit en ordre ; mais pour avoir la paix, il leur fallait croire quâils Ă©taient Ă lâabri parce que Dieu lâavait dit. Ce qui est merveilleux en tout cela, câest que Dieu, lorsquâil reçoit un pĂ©cheur, est glorifiĂ© Ă tous Ă©gards. Que sa misĂ©ricorde, sa grĂące et son amour soient manifestĂ©s en cela, câest Ă©vident ; mais ce nâest pas tout. Lorsquâun pĂ©cheur vient Ă Dieu par la foi au Seigneur JĂ©sus Christ, Dieu lui impute lâĆuvre du Seigneur JĂ©sus. Parce que le Seigneur JĂ©sus a subi le plein jugement dĂ» au pĂ©chĂ©, le pĂ©cheur peut dire Dieu me voit sans un seul pĂ©chĂ©. Il nây a pas un seul pĂ©chĂ© qui doive encore ĂȘtre jugĂ©. Dieu est alors juste, en mâacquittant de tout jugement et en me justifiant. Ainsi la justice de Dieu est glorifiĂ©e, mais aussi sa vĂ©ritĂ© ; car Dieu a dit, dans sa Parole, quâil voulait sauver le pĂ©cheur. La signification de 1 Jean 19 devient alors trĂšs claire Si nous confessons nos pĂ©chĂ©s, il est fidĂšle et juste pour nous pardonner nos pĂ©chĂ©s et nous purifier de toute iniquitĂ© ». 5 - Dieu savait qui nous Ă©tions Vous dites Mais je ne constate aucun changement. Je fais mĂȘme beaucoup plus de choses mauvaises quâauparavant ». Jâadmets sans difficultĂ© que maintenant vous voyez beaucoup plus de pĂ©chĂ©s en vous quâauparavant. Il ne peut pas en ĂȘtre autrement, parce que le Saint Esprit vous a ouvert les yeux. Mais Dieu savait dĂ©jĂ ce quâil en Ă©tait de vous lorsque vous ĂȘtes venu Ă Lui. Il connaissait votre cĆur, votre vie, tous les pĂ©chĂ©s que vous aviez dĂ©jĂ commis et tous ceux que vous commettriez encore. Il en savait et sait infiniment plus que ce que vous parviendrez Ă connaĂźtre sur cette terre. La bontĂ© de notre Dieu Sauveur et son amour envers les hommes sont apparus » alors mĂȘme que nous Ă©tions de ceux dont il est dit Nous Ă©tions, nous aussi, autrefois, insensĂ©s, dĂ©sobĂ©issants, Ă©garĂ©s, asservis Ă diverses convoitises et voluptĂ©s, vivant dans la malice et dans lâenvie, haĂŻssables, nous haĂŻssant lâun lâautre » Tite 33 et 4. Christ, alors que nous Ă©tions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies⊠Mais Dieu constate son amour Ă lui envers nous, en ce que, lorsque nous Ă©tions encore pĂ©cheurs, Christ est mort pour nous » Rom. 5 6 8 ; 2 Cor. 520. Ătant ennemis, nous avons Ă©tĂ© rĂ©conciliĂ©s avec Dieu » Rom. 510. 6 - Nous avons la paix avec Dieu Ainsi, bien que Dieu ait parfaitement su qui vous Ă©tiez, il a donnĂ© le Seigneur JĂ©sus, afin que, par la foi en Lui, vous ayez la vie Ă©ternelle. Il a dit Si vous vous approchez de moi par la foi au sang du Seigneur JĂ©sus, vous serez justifiĂ© gratuitement Rom. 323-25. Il a dit que si vous veniez ainsi Ă Lui, il vous acquitterait de tout pĂ©chĂ©, montrant ainsi sa justice. Cela prouve que depuis que vous ĂȘtes venu Ă Lui, confessant votre culpabilitĂ©, il nâa plus rien contre vous. De son cĂŽtĂ©, tout est en ordre. Avez-vous donc vous-mĂȘme quelque chose contre Dieu ? Non. Vous ĂȘtes venu Ă Dieu, parce que vous avez reconnu que vous aviez besoin de son pardon. Pourquoi alors nâavez-vous pas la paix ? Avoir la paix avec Dieu signifie pourtant bien quâil ne reste plus rien Ă rĂ©gler entre Dieu et moi tout est en ordre. Dieu nâa plus rien contre vous il vous a justifiĂ© parce que vous avez cru au Seigneur JĂ©sus, et vous avez par consĂ©quent part Ă la rĂ©demption Ă©ternelle que le Seigneur a obtenue HĂ©b. 912 ; Rom. 51. Et vous nâavez plus rien contre Lui ; vous ĂȘtes rĂ©conciliĂ© avec Dieu 2 Cor. 520. Vous avez donc la paix avec Dieu ! Nous lisons en Romains 51 Ayant donc Ă©tĂ© justifiĂ©s sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu ! » 7 - Mais je nâai pas la paix ! Et pourtant vous dites Je nâai pas la paix ! Câest possible, parce que vous nâavez pas encore acceptĂ© que la paix a dĂ©jĂ Ă©tĂ© faite il y a longtemps. Le Seigneur JĂ©sus a fait la paix. Il est notre paix. Et il nous annonce cette paix Ăph. 215, 14, 17. ⊠Ayant fait la paix par le sang de sa croix » Col. 120. DĂšs le moment oĂč vous Lâavez reçu, vous avez part Ă cette paix. Mais pour en jouir, il vous faut croire quâil en est ainsi. Vous aurez la paix aussitĂŽt que vous croirez que Dieu dit la vĂ©ritĂ© lorsquâil affirme que le Seigneur JĂ©sus a fait la paix sur la croix. Vous ĂȘtes semblable Ă ces soldats japonais sur une petite Ăźle de lâocĂ©an Pacifique qui, cinq ans aprĂšs la fin de la guerre, vivaient comme sâils Ă©taient encore en guerre. Ils sâattendaient Ă des attaques de lâennemi, etc., comme ils lâavaient fait durant la guerre et pourquoi ? Parce quâils croyaient que les hostilitĂ©s continuaient. La rĂ©elle, la profonde raison de votre manque de paix câest que vous ne recevez pas la parole de Dieu sans rĂ©serve. Et cela Ă votre grand prĂ©judice. Mais plus encore vous dĂ©shonorez grandement Dieu en ne croyant pas sa Parole. Dieu nâest pas un homme, pour mentir » Nomb. 2319. DĂšs que vous aurez cru Dieu sur ce point aussi, vous pourrez le remercier de tout ce quâil vous a donnĂ©, de sa grĂące magnifique. Et alors, vous Ă©prouverez la paix dans votre cĆur â pas avant. Lâhomme dit Dâabord voir, ensuite croire ! ». Dieu dit Dâabord croire, ensuite voir ! » H. L. H.
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Dieun'est point un homme pour mentir, ni un fils d'homme pour se repentir. Est-ce lui qui dit et ne fais pas, Qui parle et n'exĂ©cute pas?RĂSURRECTION gr. anastasis, âaction de sâĂ©leverâ ou de âse leverâ [de ana, âen haut, de bas en hautâ, et de histĂȘmi, âplacer deboutâ]. Dans les Ăcritures grecques chrĂ©tiennes, ce terme sâapplique souvent Ă la rĂ©surrection des morts. En OsĂ©e 1314, passage des Ăcritures hĂ©braĂŻques repris par lâapĂŽtre Paul I Cor. 1554, 55, il est question de lâabolition de la mort et de la dĂ©faite du SchĂ©ol hĂ©b. sheÊŒĂŽl; gr. haĂŻdĂȘs. Le mot sheÊŒĂŽl est traduit dans plusieurs versions par âtombeâ ou âfosseâ, et il dĂ©signe le lieu oĂč vont les morts Gen. 3735; I Rois 26; Eccl. 910. Comme en tĂ©moignent son usage dans les Ăcritures hĂ©braĂŻques et celui de son Ă©quivalent haĂŻdĂȘs dans les Ăcritures grecques chrĂ©tiennes, il ne dĂ©signe pas une tombe en particulier, mais plutĂŽt la tombe, la sĂ©pulture commune Ă tous les humains ĂzĂ©ch. 3221-32; RĂ©v. 2013; voir HADĂS; SCHĂOL. Rendre le SchĂ©ol impuissant, câest lâempĂȘcher de retenir ceux qui sây trouvent, en un mot le vider. Bien entendu, il faut pour cela une rĂ©surrection, câest-Ă -dire que les morts sortent de leur condition dâinexistence, de leur tombe. PAR JĂSUS CHRIST Ce qui prĂ©cĂšde atteste que la notion de rĂ©surrection nâest pas Ă©trangĂšre aux Ăcritures hĂ©braĂŻques. NĂ©anmoins, câest JĂ©sus Christ qui âa Ă©clairĂ© la vie et lâincorruptibilitĂ© grĂące Ă la bonne nouvelleâ. II Tim. 110. Lui-âmĂȘme a dit âJe suis le chemin, et la vĂ©ritĂ©, et la vie. Nul ne vient au PĂšre que par moi.â Jean 146. Effectivement, câest la bonne nouvelle concernant JĂ©sus Christ qui a rĂ©vĂ©lĂ© comment la vie Ă©ternelle et, mieux, lâincorruptibilitĂ© pour certains deviendraient rĂ©alitĂ©. Lorsquâil Ă©tait sur la terre, JĂ©sus Christ a ressuscitĂ© des morts Luc 711-15; 849-56; Jean 1138-44. En fait, câest seulement par lui que la rĂ©surrection en vue de la vie Ă©ternelle est possible. â Jean 526. UNE PARTIE DU DESSEIN DE DIEU QUI NE PEUT MANQUER DE SE RĂALISER Sâadressant aux SadducĂ©ens, qui ne croyaient pas Ă la rĂ©surrection, JĂ©sus Christ a montrĂ© que les Ă©crits hĂ©breux de MoĂŻse dont ils Ă©taient dĂ©tenteurs et auxquels ils prĂ©tendaient ajouter foi, rendaient tĂ©moignage Ă la rĂ©surrection. Il a expliquĂ© quâen se disant âle Dieu dâAbraham, et le Dieu dâIsaac, et le Dieu de Jacobâ des hommes qui Ă©taient morts Ă cette Ă©poque JĂ©hovah, qui est âle Dieu, non pas des morts, mais des vivantsâ, considĂ©rait bel et bien ces hommes comme vivants parce quâil avait prĂ©vu de les ressusciter. Par sa puissance, Dieu âfait vivre les morts et ... appelle les choses qui ne sont pas comme si elles Ă©taientâ. Paul souligne ce point quand il dĂ©crit la foi dâAbraham. â Mat. 2223, 31-33; Rom. 417. Dieu est capable de ressusciter les morts Pour celui qui a le pouvoir et la force nĂ©cessaires pour crĂ©er lâhomme Ă son image, avec un corps parfait et la capacitĂ© dâexprimer pleinement les qualitĂ©s remarquables implantĂ©es dans la personnalitĂ© humaine, la rĂ©surrection dâun homme ne pose aucun problĂšme insurmontable. Si les scientifiques peuvent utiliser les principes physiques Ă©tablis par Dieu pour conserver des images et des sons sur un magnĂ©toscope, il va de soi que le grand CrĂ©ateur et Souverain de lâunivers nâa aucun mal Ă ressusciter une personne en crĂ©ant un corps nouveau et en le dotant de la mĂȘme personnalitĂ©. Quand il a annoncĂ© que Dieu donnerait Ă Sara, malgrĂ© son Ăąge, la vitalitĂ© nĂ©cessaire pour donner le jour Ă un enfant, un ange a soulevĂ© cette question âY a-ât-âil rien de trop extraordinaire pour JĂ©hovah?â â Gen. 1814; JĂ©r. 3217, 27. LA RAISON DâĂTRE DE LA RĂSURRECTION La rĂ©surrection nâillustre pas seulement la puissance et la sagesse illimitĂ©es de JĂ©hovah. Elle rĂ©vĂšle aussi son amour et sa misĂ©ricorde, et elle le justifie en montrant quâil sauvegarde ceux qui le servent I Sam. 26. Comme il dispose du pouvoir de ressusciter, il est en mesure de dĂ©montrer que ses serviteurs lui resteront fidĂšles jusquâĂ la mort. Il est ainsi Ă mĂȘme de rĂ©pondre Ă cette accusation de Satan âPeau pour peau, et tout ce quâun homme a, il le donnera pour son Ăąme.â Job 24. JĂ©hovah peut permettre Ă Satan dâaller jusquâau bout, au point mĂȘme de tuer certains fidĂšles dans lâespoir de confirmer ses fausses accusations Mat. 249; RĂ©v. 210; 611. Le fait que les serviteurs de JĂ©hovah sont disposĂ©s Ă donner leur vie pour son service atteste quâils ne sont pas animĂ©s par des considĂ©rations Ă©goĂŻstes, mais par lâamour, comme en tĂ©moigne le cas de Job Job 275. Cela prouve Ă©galement quâils reconnaissent en lui le Tout-Puissant, le Souverain de lâunivers et le Dieu dâamour qui est capable de les ressusciter. Cela dĂ©montre encore quâils tĂ©moignent un attachement exclusif Ă JĂ©hovah pour ses qualitĂ©s merveilleuses, et non pour quelque motif Ă©goĂŻste tĂ©moin les exclamations de ses serviteurs consignĂ©es en Romains 1133-36; RĂ©vĂ©lation 411; 712. La rĂ©surrection est aussi un moyen par lequel JĂ©hovah veillera Ă ce que son dessein vis-Ă -vis de la terre, tel quâil avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© Ă Adam, se rĂ©alise. â Gen. 128. Un miracle nĂ©cessaire au bonheur de lâhomme Si la rĂ©surrection des morts est une faveur immĂ©ritĂ©e de la part de Dieu, elle nâen est pas moins nĂ©cessaire au bonheur des hommes et Ă la rĂ©paration de tous les dommages, de toutes les souffrances et de toute lâoppression dont le genre humain a souffert. Toutes ces choses sont autant de consĂ©quences de lâimperfection, de la maladie, mais aussi des guerres, des meurtres et dâautres atrocitĂ©s que les mĂ©chants ont commis, Ă lâinstigation de Satan le Diable, pendant la quasi-totalitĂ© des 6000 ans quâa durĂ© lâhistoire humaine. Nous ne pourrions ĂȘtre totalement heureux si nous ne croyions pas Ă la rĂ©surrection. LâapĂŽtre Paul le reconnaĂźt en ces termes âSi câest dans cette vie seulement que nous avons espĂ©rĂ© en Christ, nous sommes les plus Ă plaindre de tous les hommes.â â I Cor. 1519. DEPUIS QUAND LâHOMME ESPĂRE-âT-âIL EN LA RĂSURRECTION? AprĂšs que le pĂ©chĂ© eut fait encourir la mort Ă Adam et, par voie de consĂ©quence, Ă tous ses futurs descendants, Dieu a dit au serpent âJe mettrai une inimitiĂ© entre toi et la femme, et entre ta postĂ©ritĂ© et sa postĂ©ritĂ©. Il te meurtrira Ă la tĂȘte et tu le meurtriras au talon.â â Gen. 315. La fin de celui qui a causĂ© la mort JĂ©sus a dĂ©clarĂ© un jour aux pratiquants du judaĂŻsme qui sâopposaient Ă lui âVous venez, vous, de votre pĂšre, le Diable, et vous voulez accomplir les dĂ©sirs de votre pĂšre. Ce fut un homicide quand il commença, et il nâa pas persistĂ© dans la vĂ©ritĂ©, parce quâil nây a pas de vĂ©ritĂ© en lui.â Jean 844. Comme cela ressort de ces paroles, câest le Diable qui a parlĂ© par lâentremise du serpent. Ce personnage sâest comportĂ© en homicide dĂšs quâil a commencĂ© Ă mentir, Ă calomnier. Dans la vision quâil a donnĂ©e plus tard Ă Jean, JĂ©sus Christ a rĂ©vĂ©lĂ© que Satan le Diable Ă©tait aussi âle serpent originelâ. RĂ©v. 129. Satan a commencĂ© Ă exercer son emprise sur les hommes quand il a incitĂ© leur ancĂȘtre commun, Adam, Ă se rebeller contre Dieu. Ainsi, dĂšs la premiĂšre prophĂ©tie de GenĂšse 315, JĂ©hovah donnait lâespoir que ce serpent serait Ă©crasĂ© voir Romains 1620. Non seulement celui-ci serait meurtri Ă la tĂȘte, mais encore toutes ses Ćuvres seraient dĂ©molies, dĂ©truites ou dĂ©faites I Jean 38, MN; JĂ©; Maredsous. Pour que cette prophĂ©tie se rĂ©alise, il faut que soit dĂ©faiteâ la mort inaugurĂ©e par Adam. Pour cela, il est nĂ©cessaire que les descendants dâAdam qui sont allĂ©s au SchĂ©ol HadĂšs, Ă cause du pĂ©chĂ© originel dont ils ont hĂ©ritĂ© les consĂ©quences, en sortent par une rĂ©surrection. â I Cor. 1526. La libĂ©ration passe par la rĂ©surrection LâapĂŽtre Paul a dĂ©crit la situation que Dieu a laissĂ© se dĂ©velopper aprĂšs la chute de lâhomme et la raison pour laquelle il lâa permise âCar la crĂ©ation, dit-âil, a Ă©tĂ© soumise Ă la futilitĂ© [tous Ă©tant nĂ©s dans le pĂ©chĂ© et dans la perspective de la mort], â non de son plein grĂ© [les enfants dâAdam sont venus au monde dans cette situation, bien quâils ne lâaient pas voulu et quâils nâaient eu aucune part Ă lâacte dâAdam], mais Ă cause de celui [Dieu] qui [dans sa sagesse] lâa soumise, â en raison de lâespĂ©rance que la crĂ©ation elle aussi sera libĂ©rĂ©e de lâesclavage de la corruption pour jouir de la libertĂ© glorieuse des enfants de Dieu.â Rom. 820, 21; Ps. 515. Pour voir se rĂ©aliser cet espoir de libertĂ© glorieuse, il faut que les morts ressuscitent, quâils soient affranchis de la mort et de la tombe. Ainsi, en promettant la venue dâune âpostĂ©ritĂ©â qui Ă©craserait la tĂȘte du serpent, Dieu a placĂ© une espĂ©rance prodigieuse devant lâhomme. â Voir POSTĂRITĂ. Le fondement de la foi dâAbraham Le rĂ©cit biblique atteste que lorsquâil a tentĂ© dâoffrir son fils Isaac en sacrifice, Abraham croyait que Dieu Ă©tait capable de ressusciter les morts et quâil entrait dans son dessein de le faire. Du reste, selon HĂ©breux 1117-19, il a bel et bien reçu Isaac dâentre les morts, âet ce fut une illustrationâ. Gen. 221-3, 10-13. Si Abraham croyait Ă la rĂ©surrection, câest parce que Dieu lui avait promis une âpostĂ©ritĂ©â. Gen. 315. De plus, Sara et lui-âmĂȘme avaient dĂ©jĂ vĂ©cu un miracle comparable Ă une rĂ©surrection quand Dieu avait ranimĂ© leurs facultĂ©s procrĂ©atrices Gen. 189-11; 211, 2, 12; Rom. 419-21. Le patriarche Job a fait preuve dâune foi semblable quand il a dit, du fond de sa douleur âAh! si tu me cachais dans le SchĂ©ol ..., si tu me fixais un dĂ©lai et te souvenais de moi! Si un homme valide meurt, peut-âil revivre? ... Tu appelleras, et, moi, je te rĂ©pondrai. Tu languiras aprĂšs lâĆuvre de tes mains.â â Job 1413-15. âUne meilleure rĂ©surrectionâ Ă propos des fidĂšles du passĂ© Paul Ă©crit âDes femmes ont reçu leurs morts par rĂ©surrection; mais dâautres hommes ont Ă©tĂ© torturĂ©s parce quâils nâacceptaient pas de libĂ©ration moyennant quelque rançon, afin dâaboutir Ă une meilleure rĂ©surrection.â HĂ©b. 1135. Ces hommes ont montrĂ© leur foi dans la rĂ©surrection, car ils savaient que leur vie dont ils jouissaient en ce temps-âlĂ nâĂ©tait pas la chose la plus importante. La rĂ©surrection quâeux et dâautres attendaient viendrait par lâentremise de Christ, mais aprĂšs que celui-ci aurait Ă©tĂ© ressuscitĂ© et quâil se serait prĂ©sentĂ© devant son PĂšre, au ciel, muni de la valeur de son sacrifice rĂ©dempteur. En effet, par cet acte JĂ©sus a rachetĂ© le droit Ă la vie du genre humain, de sorte quâil est devenu, en puissance, âPĂšre Ă©ternelâ. HĂ©b. 911, 12, 24; Ăs. 96. Il est âun esprit donnant la vieâ. I Cor. 1544, 45. Il a âles clĂ©s de la mort et de lâHadĂšs [SchĂ©ol]â. RĂ©v. 118. Ayant dĂ©sormais le pouvoir de donner la vie Ă©ternelle, il peut en temps voulu opĂ©rer une âmeilleure rĂ©surrectionâ, une rĂ©surrection qui peut dĂ©boucher sur la vie Ă©ternelle. Ceux qui en profiteront ne seront pas condamnĂ©s Ă mourir Ă nouveau. Sâils obĂ©issent, ils pourront continuer Ă vivre. LA RĂSURRECTION CĂLESTE JĂ©sus Christ est appelĂ© âle premier-nĂ© dâentre les mortsâ. Col. 118. Câest le premier qui ait Ă©tĂ© ressuscitĂ© en vue de la vie Ă©ternelle. Il a Ă©tĂ© ressuscitĂ© âdans lâespritâ, pour la vie cĂ©leste I Pierre 318. En fait, il a reçu une forme de vie et une position plus Ă©levĂ©es que celles quâil avait eues dans les cieux avant de venir sur la terre. Dieu lui a en effet accordĂ© lâimmortalitĂ© et lâincorruptibilitĂ©, ce dont aucune crĂ©ature de chair ne peut jouir, de sorte quâil est âdevenu plus haut que les cieuxâ et que seul Dieu lui est supĂ©rieur HĂ©b. 726; I Tim. 614-16; Phil. 29-11; Actes 234; I Cor. 1527. Câest JĂ©hovah lui-âmĂȘme qui lâa ressuscitĂ©. â Actes 315; 530; Rom. 424; 109. Toutefois, pendant quarante jours Ă compter de sa rĂ©surrection JĂ©sus est apparu Ă ses disciples en diverses occasions dans divers corps de chair, tout comme des anges Ă©taient apparus Ă des hommes des temps anciens. Ă lâinstar de ces messagers cĂ©lestes, il pouvait former et dĂ©sintĂ©grer de tels organismes physiques Ă volontĂ© afin de fournir des preuves visibles de sa rĂ©surrection Mat. 288-10, 16-20; Luc 2413-32, 36-43; Jean 2014-29; Gen. 181, 2; 191; JosuĂ© 513-15; Juges 611, 12; 133, 13. Ses nombreuses apparitions, notamment celle qui a eu lieu devant plus de cinq cents personnes, ont dĂ©montrĂ© Ă lâĂ©vidence la rĂ©alitĂ© de sa rĂ©surrection. â I Cor. 153-8; 1221. La rĂ©surrection des âfrĂšresâ du Christ Dieu a promis aux âfrĂšresâ de JĂ©sus, Ă ceux qui le suivent pas Ă pas, qui sont âappelĂ©s, et Ă©lus, et fidĂšlesâ, et qui ont Ă©tĂ© engendrĂ©s de lâesprit pour ĂȘtre âenfants de Dieuâ, une rĂ©surrection semblable Ă celle de leur Seigneur RĂ©v. 1714; Rom. 65; 815, 16; HĂ©b. 211. LâapĂŽtre Pierre Ă©crivait Ă ses frĂšres chrĂ©tiens âBĂ©ni soit le Dieu et PĂšre de notre Seigneur JĂ©sus Christ, car, selon sa grande misĂ©ricorde, il nous a donnĂ© une nouvelle naissance, pour une espĂ©rance vivante, grĂące Ă la rĂ©surrection de JĂ©sus Christ dâentre les morts, pour un hĂ©ritage incorruptible, immaculĂ© et inflĂ©trissable. Il vous est rĂ©servĂ© dans les cieux.â â I Pierre 13, 4. Pierre dĂ©crit aussi lâespoir de ces Ă©lus en ces termes âIl nous a donnĂ© volontiers les prĂ©cieuses et trĂšs grandes promesses, pour que par celles-ci vous ayez part Ă la nature divine.â II Pierre 14. Ces chrĂ©tiens doivent donc changer de nature, renoncer Ă leur nature humaine pour obtenir la nature âdivineâ, en recevant un corps spirituel comme celui des personnes qui peuplent les cieux. Il leur faut pour cela mourir dâune mort semblable Ă celle du Christ, dans lâintĂ©gritĂ©, en renonçant Ă jamais Ă la vie humaine, au sang et Ă la chair. Câest alors quâils reçoivent un corps immortel et incorruptible semblable Ă celui du Christ, par la rĂ©surrection Rom. 63-5; I Cor. 1550-57; II Cor. 51-3. LâapĂŽtre Paul explique que ce nâest pas le corps qui ressuscite. Il compare ce phĂ©nomĂšne Ă une graine que lâon plante et qui germe, en ce que âDieu lui donne un corps comme il a vouluâ. I Cor. 1535-40. Câest lâĂąme, la personne elle-âmĂȘme, qui ressuscite, avec un corps adaptĂ© au milieu dans lequel Dieu la fait vivre. JĂ©sus Christ, pour sa part, a donnĂ© sa vie humaine en sacrifice rĂ©dempteur pour les humains. Citant le Psaume 40, le rĂ©dacteur chrĂ©tien de la lettre aux HĂ©breux lui fait dire, quand il vient âdans le mondeâ en sa qualitĂ© de Messie de Dieu âDe sacrifice et dâoffrande tu nâas pas voulu, mais tu mâas prĂ©parĂ© un corps.â HĂ©b. 105. JĂ©sus lui-âmĂȘme a dĂ©clarĂ© âVraiment, le pain que je donnerai, câest ma chair pour la vie du monde.â Jean 651. Il sâensuit que le Christ ne pouvait pas reprendre son corps Ă la rĂ©surrection, car il aurait ainsi annulĂ© le sacrifice quâil avait offert Ă Dieu en faveur des hommes. Par ailleurs, le Christ ne devait plus rĂ©sider sur la terre. Sa âdemeureâ serait dĂ©sormais au ciel, auprĂšs de son PĂšre qui nâest pas chair, mais esprit Jean 143; 424. En consĂ©quence, JĂ©sus Christ a reçu un corps glorieux, immortel et incorruptible, car âil est le reflet de sa gloire [celle de JĂ©hovah] et la reprĂ©sentation exacte de son ĂȘtre mĂȘme [celui de JĂ©hovah], et il soutient toutes choses par la parole de sa puissance; et aprĂšs avoir effectuĂ© une purification pour nos pĂ©chĂ©s, il sâest assis Ă la droite de la MajestĂ© dans les hauteurs. Ainsi il est devenu meilleur que les anges [qui sont eux-âmĂȘmes des esprits puissants], dans la mesure oĂč il a hĂ©ritĂ© dâun nom plus excellent que le leurâ. â HĂ©b. 13, 4; 1012, 13. Les frĂšres fidĂšles du Christ, qui le rejoignent dans les cieux, renoncent Ă leur vie humaine. LâapĂŽtre Paul montre quâils doivent recevoir de nouveaux corps, transformĂ©s et adaptĂ©s Ă leur nouveau milieu. Il Ă©crit âQuant Ă nous, notre citoyennetĂ© existe dans les cieux, dâoĂč nous attendons aussi avec impatience un sauveur, le Seigneur JĂ©sus Christ, qui transformera notre corps humiliĂ© pour quâil soit rendu conforme Ă son corps glorieux, selon lâopĂ©ration de ce pouvoir quâil a.â â Phil. 320, 21. LâĂ©poque de la rĂ©surrection cĂ©leste La rĂ©surrection cĂ©leste des cohĂ©ritiers du Christ commence aprĂšs le retour de JĂ©sus Christ dans sa gloire cĂ©leste. Ă ce moment-âlĂ , le Christ sâintĂ©resse en premier lieu Ă ses frĂšres spirituels. Il est lui-âmĂȘme qualifiĂ© de âprĂ©mices de ceux qui se sont endormis dans la mortâ. Paul prĂ©cise ensuite que chacun est ressuscitĂ© en son rang propre âChrist, les prĂ©mices, puis ceux qui appartiennent au Christ durant sa prĂ©sence.â I Cor. 1520, 23. Ces derniers, qui constituent âla maison de Dieuâ, sont jugĂ©s au cours de leur vie chrĂ©tienne, depuis la PentecĂŽte I Pierre 417. Ils constituent âune espĂšce de prĂ©micesâ. Jacq. 118; RĂ©v. 144. En leur qualitĂ© de âprĂ©micesâ, JĂ©sus Christ et ses frĂšres spirituels sont comparables, celui-lĂ âChrist, les prĂ©micesâ aux prĂ©mices de lâorge qui Ă©taient offertes par les IsraĂ©lites le 16 Nisan, ceux-ci ses disciples, âune espĂšce de prĂ©micesâ aux prĂ©mices du blĂ©, quâon prĂ©sentait Ă la PentecĂŽte, cinquante jours plus tard. â LĂ©v. 234-12, 15-20. Comme ces fidĂšles chrĂ©tiens oints sont dĂ©jĂ passĂ©s par le jugement, le retour du Christ marque le temps fixĂ© pour leur donner la rĂ©compense, tout comme celui-ci lâa promis en ces termes Ă ses onze apĂŽtres fidĂšles la veille de sa mort âJe mâen vais vous prĂ©parer une place. ... Je reviens et je vous accueillerai auprĂšs de moi, afin que lĂ oĂč je suis, vous soyez, vous aussi.â â Jean 142, 3; Luc 1912-23; voir RĂ©vĂ©lation 1117, 18. âLe mariage de lâAgneauâ Ces chrĂ©tiens sont collectivement prĂ©sentĂ©s comme sa â[future] Ă©pouseâ. RĂ©v. 219. Ils lui sont promis en mariage, et leur union Ă lui dans les cieux constitue le âmariage de lâAgneauâ. II Cor. 112; RĂ©v. 197, 8. LâapĂŽtre Paul espĂ©rait recevoir la rĂ©surrection Ă cette Ă©poque-âlĂ II Tim. 48; voir Jean 639, 54, oĂč il est question de la rĂ©surrection âau dernier jourâ. Quand commence la âprĂ©senceâ du Christ, il y a encore sur terre un certain nombre de ses frĂšres spirituels qui sont âinvitĂ©s au repas du mariage de lâAgneau, Ă son repas du soirâ. Toutefois, ceux dâentre eux qui sont dĂ©jĂ morts en bĂ©nĂ©ficient avant eux, grĂące Ă la rĂ©surrection RĂ©v. 199. Câest ce qui est expliquĂ© en I Thessaloniciens 415, 16 âCar voici ce que nous vous disons, par la parole de JĂ©hovah que nous, les vivants, qui survivons jusquâĂ la prĂ©sence du Seigneur, nous ne devancerons dâaucune maniĂšre ceux qui se sont endormis dans la mort; parce que le Seigneur lui-âmĂȘme, avec un appel de commandement, avec une voix dâarchange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel, et ceux qui sont morts en union avec Christ ressusciteront dâabord.â â Voir I Corinthiens 1551, 52; RĂ©vĂ©lation 1413. En RĂ©vĂ©lation 205, 6, la rĂ©surrection de ceux qui rĂ©gneront avec le Christ est qualifiĂ©e de âpremiĂšre rĂ©surrectionâ. LâapĂŽtre Paul appelle cette premiĂšre rĂ©surrection âla rĂ©surrection dâentre les morts, ... celle qui doit avoir lieu plus tĂŽt [littĂ©ralement âlâhors-rĂ©surrection, celle dâentre les mortsâ]â. Phil. 311, MN; Kingdom Interlinear Translation. Ă propos de cette expression de Paul, un ouvrage Word Pictures in the New Testament, de Robertson, vol. IV, p. 454 dĂ©clare âIl semble que Paul ne pense ici quâĂ la rĂ©surrection des croyants, dâentre les morts, dâoĂč le redoublement du ek ou ex [âhors deâ ou âdâentreâ] tĂȘn exanastasin tĂȘn ek nekrĂŽn. Par ces mots, Paul ne rejette pas lâidĂ©e dâune rĂ©surrection gĂ©nĂ©rale, mais il met lâaccent sur celle des croyants.â Dans ses Commentaires sur Philippiens 311, Ellicott Ă©crit âLa rĂ©surrection dâentre les mortsâ; câest-Ă -dire, comme le contexte le suggĂšre, la premiĂšre rĂ©surrection RĂ©v. xx. 5, Ă la venue du Seigneur, lorsque ceux qui sont morts en lui se lĂšveront dâabord I Thess. iv. 16 et que les vivants seront emportĂ©s pour le rencontrer dans les nuĂ©es I Thess. iv. 17; voir Luc xx. 35. Seuls les vrais croyants bĂ©nĂ©ficieront de la premiĂšre rĂ©surrection qui, selon toute apparence, prĂ©cĂ©dera la seconde, celle des non-croyants et des incrĂ©dules .... Il ne saurait ĂȘtre question ici dâune rĂ©surrection purement morale selon lâidĂ©e de Cocceius.â Lâun des premiers sens du mot exanastasis est lââaction de se lever de son lit le matinâ. Ce terme peut donc dĂ©signer une rĂ©surrection qui a lieu tĂŽt, ce qui correspond Ă la âpremiĂšre rĂ©surrectionâ. En anglais, Rotherham traduit Philippiens 311 comme suit âSi je puis, par nâimporte quel moyen, atteindre la rĂ©surrection qui a lieu plus tĂŽt, celle qui est dâentre les morts.â UNE RĂSURRECTION TERRESTRE Pendant que JĂ©sus Ă©tait sur le poteau, lâun des malfaiteurs qui Ă©taient pendus Ă ses cĂŽtĂ©s a reconnu quâil ne mĂ©ritait pas ce chĂątiment. AprĂšs quoi il lui a demandĂ© âJĂ©sus, souviens-âtoi de moi quand tu entreras dans ton royaume.â JĂ©sus lui a rĂ©pondu âEn vĂ©ritĂ© je te le dis aujourdâhui Tu seras avec moi dans le Paradis.â Luc 2342, 43. Ce qui revenait Ă lui dire En ce jour sombre oĂč rien ne semble porter Ă croire que jâaurai jamais un royaume, tu fais montre de foi. Eh bien, quand jâentrerai dans mon royaume, je me souviendrai de toi.â Il faudrait pour cela que ce malfaiteur ressuscite. Cet homme nâĂ©tait pas un fidĂšle disciple de JĂ©sus Christ. Il avait commis le mal au point de se rendre coupable de crimes passibles de la peine de mort Luc 2340, 41. Par consĂ©quent, il ne pouvait espĂ©rer avoir part Ă la premiĂšre rĂ©surrection. Qui plus est, il est mort quarante jours avant que JĂ©sus monte au ciel, donc avant la PentecĂŽte, qui a eu lieu dix jours aprĂšs cette ascension, quand Dieu a oint par JĂ©sus les premiers disciples appelĂ©s Ă passer par la rĂ©surrection cĂ©leste. â Actes 13; 21-4, 33. Selon JĂ©sus, ce malfaiteur allait ĂȘtre dans le Paradis. Ce mot signifie âparc ou jardin de dĂ©licesâ. En GenĂšse 28, la Septante rend lâhĂ©breu gan, âjardinâ, par le grec paradĂ©isos. Le paradis oĂč se trouvera le malfaiteur nâest pas le âparadis de Dieuâ promis âau vainqueurâ, selon RĂ©vĂ©lation 27, car cet homme nâavait pas vaincu le monde avec JĂ©sus Christ Jean 1633. Le malfaiteur ne serait donc pas membre du Royaume cĂ©leste Luc 2228-30, mais il serait un sujet de ce Royaume au temps oĂč ceux qui seraient passĂ©s par la âpremiĂšre rĂ©surrectionâ sâassiĂ©raient sur des trĂŽnes pour rĂ©gner mille ans avec Christ en tant que rois Ă©tablis par Dieu et par le Christ. RĂSURRECTION DE VIE OU DE JUGEMENT JĂ©sus a fait cette promesse rĂ©confortante pour les humains âLâheure vient, et câest maintenant, oĂč les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui ont prĂȘtĂ© attention vivront .... Ne soyez pas surpris de ceci, car lâheure vient oĂč tous ceux qui sont dans les tombeaux commĂ©moratifs entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une rĂ©surrection de vie, ceux qui ont pratiquĂ© des choses mauvaises, pour une rĂ©surrection de jugement.â â Jean 525-29. Un jugement de condamnation Dans les paroles prĂ©citĂ©es, le terme âjugementâ traduit le grec krisis. Le Dictionnaire grec-âfrançais dâAnatole Bailly Ă©d. 1950, p. 1137 en donne les dĂ©finitions suivantes âI Action ou facultĂ© de distinguer ... II p. suite, action de choisir, choix, Ă©lection ... III action de sĂ©parer, dâoĂč dissentiment, contestation ... IV action de dĂ©cider, dâoĂč 1 dĂ©cision, jugement [âJour du Jugementâ, Mat. 1015] ...; dĂ©cision judiciaire, jugement, condamnation ... 2 ce qui dĂ©cide de quelque chose, issue, dĂ©nouement, rĂ©sultat ... 3 phase dĂ©cisive dâune maladie, crise ... 4 explication, interprĂ©tation dâun songe [Dan. 236, LXX].â Un autre ouvrage de rĂ©fĂ©rence A Greek and English Lexicon to the New Testament, de Parkhurst, p. 342a, Ă©d. 1845 donne comme sens de krisis dans les Ăcritures grecques chrĂ©tiennes âI Jugement; II Jugement, justice, Matthieu 2323; cf. 1220; III Jugement de condamnation, condamnation, damnation. Marc 329; Jean 524, 29; IV La cause, le motif de la condamnation ou du chĂątiment. Jean 319; V Tribunal des Juifs. Matthieu 521, 22.â Si, en parlant dâune rĂ©surrection de jugement, JĂ©sus pensait Ă un jugement qui pouvait aboutir Ă la vie, alors cette rĂ©surrection ne sâopposerait pas Ă la ârĂ©surrection de vieâ. Par consĂ©quent, le contexte indique que le âjugementâ annoncĂ© par JĂ©sus est un jugement de condamnation. Les âmortsâ qui ont entendu JĂ©sus parler JĂ©sus a laissĂ© entendre que lorsquâil parlait, certains âmortsâ entendraient sa voix. Pierre a employĂ© une expression analogue quand il a dit âCâest pour cela, en effet, quâaux morts aussi la bonne nouvelle a Ă©tĂ© annoncĂ©e, afin quâils soient jugĂ©s quant Ă la chair du point de vue des hommes, mais quâils vivent quant Ă lâesprit du point de vue de Dieu.â I Pierre 46. Sâil en Ă©tait ainsi, câest parce que ceux qui entendaient Christ Ă©taient morts dans leurs fautes et leurs pĂ©chĂ©sâ avant dâavoir entendu, mais quâils commenceraient Ă vivreâ, spirituellement parlant, grĂące Ă leur foi en la bonne nouvelle. â Ăph. 21; voir Matthieu 822; I TimothĂ©e 56. Jean 529 la fin de la pĂ©riode de jugement Pour bien comprendre Ă quel moment se situent la ârĂ©surrection de vieâ et la ârĂ©surrection de jugementâ, il importe de se souvenir de ce que JĂ©sus venait de dire au sujet des vivants qui Ă©taient spirituellement morts voir la section Passer de la mort Ă la vieâ. Nous lisons âLâheure vient, et câest maintenant, oĂč les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui ont prĂȘtĂ© attention [littĂ©ralement âceux ayant entenduâ] vivront.â V. 525, Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures. Manifestement, JĂ©sus parlait, non pas de ceux qui avaient simplement entendu sa voix, mais de ceux qui, aprĂšs lâavoir entendue, lâavaient reçue pour ce quâelle Ă©tait vraiment. La Bible emploie trĂšs souvent les termes âentendreâ et âĂ©couterâ au sens de âprĂȘter attentionâ ou dââobĂ©irâ. Voir OBĂISSANCE. Ce sont donc ceux qui se sont montrĂ©s obĂ©issants qui vivront voir lâemploi qui est fait du mĂȘme terme grec [akouĂŽ] âentendreâ ou âĂ©couterâ en Jean 660; 843, 47; 103, 27. Ils sont jugĂ©s, non sur les actions quâils ont accomplies avant dâentendre sa voix, mais sur ce quâils font aprĂšs quâils lâont entendue. Selon toute vraisemblance, JĂ©sus Ă©nonçait une idĂ©e analogue quant au temps au sujet de âceux qui ont fait des choses bonnesâ et de âceux qui ont pratiquĂ© des choses mauvaisesâ. Il parlait sans doute de leur position Ă la fin de la pĂ©riode de jugement, considĂ©rant a posteriori les actes que ces ressuscitĂ©s auraient accomplis une fois quâils auraient eu la possibilitĂ© dâobĂ©ir ou de dĂ©sobĂ©ir aux âchoses qui Ă©taient Ă©crites dans les rouleauxâ. Câest seulement Ă la fin de la pĂ©riode du jugement que lâon saurait qui a fait le bien et qui a fait le mal. âCeux qui ont fait des choses bonnesâ âdâaprĂšs les choses qui Ă©taient Ă©crites dans les rouleauxâ recevraient finalement la vie en rĂ©compense. En revanche, âceux qui ont pratiquĂ© des choses mauvaisesâ subiraient un jugement de condamnation. Câest ainsi que leur rĂ©surrection sâavĂ©rerait soit une rĂ©surrection de vie, soit une rĂ©surrection de condamnation. Il sâensuit que les paroles consignĂ©es en Jean 529 ne sont pas Ă considĂ©rer sous le mĂȘme angle que celles dâActes 2415, oĂč Paul parle dâune rĂ©surrection âtant des justes que des injustesâ. Manifestement, Paul pensait Ă ceux qui se sont montrĂ©s justes ou injustes au regard de Dieu pendant leur vie. En somme, il sâagit de âceux qui sont dans les tombeaux commĂ©moratifsâ. Jean 528. En Jean 529, JĂ©sus considĂšre ces personnes aprĂšs quâelles sont sorties des tombeaux commĂ©moratifs au cours du rĂšgne de JĂ©sus Christ et de ses rois et prĂȘtres adjoints, et quâelles se sont montrĂ©es soit obĂ©issantes, avec pour rĂ©compense la âvieâ Ă©ternelle, soit dĂ©sobĂ©issantes, avec pour rĂ©tribution le âjugementâ ou la condamnation de Dieu. CâEST LâĂME ET NON LE CORPS QUI SORT DU SCHĂOL Au vu de lâensemble des Ăcritures, il est Ă©vident quâil nâexiste pas dââĂąme immatĂ©rielleâ distincte du corps. Quand le corps meurt, lâĂąme meurt. JĂ©sus Christ lui-âmĂȘme âa rĂ©pandu son Ăąme jusquâĂ la mortâ. Pendant que son Ăąme Ă©tait au SchĂ©ol, il nâexistait nulle part en tant quâĂąme ou personne Ăs. 5312; Actes 227; voir ĂzĂ©chiel 184; voir ĂME. Par consĂ©quent, la rĂ©surrection ne consiste pas en une rĂ©union de lâĂąme et du corps. Cependant, quâelle soit spirituelle ou terrestre, celui qui en bĂ©nĂ©ficie doit avoir un corps, un organisme, car toutes les personnes, cĂ©lestes ou terrestres, en possĂšdent un. Pour ĂȘtre Ă nouveau une personne, celui qui est mort doit recevoir soit un corps physique, soit un corps spirituel. La Bible dit âSâil y a un corps physique, il y a aussi un corps spirituel.â â I Cor. 1544. Cela signifie-ât-âil quâĂ la rĂ©surrection Dieu reconstitue lâancien corps tel quâil Ă©tait au moment de sa mort, ou quâil en crĂ©e une rĂ©plique absolument identique? Les Ăcritures rĂ©pondent par la nĂ©gative quand elles disent, au sujet de la rĂ©surrection des frĂšres oints du Christ âMais, dira quelquâun Comment les morts doivent-âils ĂȘtre relevĂ©s? Oui, avec quel genre de corps viennent-âils?â Homme dĂ©raisonnable! Ce que tu sĂšmes, toi, nâest pas rendu Ă la vie si dâabord il ne meurt; et quant Ă ce que tu sĂšmes, tu sĂšmes non pas le corps qui se dĂ©veloppera, mais un grain tout nu, de blĂ© peut-ĂȘtre ou de lâune quelconque des autres semences; mais Dieu lui donne un corps comme il a voulu, et Ă chacune des semences son propre corps.â â I Cor. 1535-38. Ceux qui sont ressuscitĂ©s au ciel reçoivent un corps spirituel, car il plaĂźt Ă Dieu de leur donner un corps adaptĂ© Ă leur nouveau cadre de vie. Mais quel corps donne-ât-âil Ă ceux quâil juge bon de ressusciter sur la terre? Il ne peut sâagir du mĂȘme corps, constituĂ© exactement des mĂȘmes atomes. Quand un homme meurt et quâil est enterrĂ©, son cadavre se dĂ©compose en Ă©lĂ©ments organiques qui sont absorbĂ©s par la vĂ©gĂ©tation, laquelle peut ensuite servir de nourriture Ă dâautres personnes. Tant et si bien que les atomes qui composaient le mort se retrouvent dispersĂ©s dans de nombreux organismes. Il est Ă©vident quâĂ la rĂ©surrection les mĂȘmes atomes ne peuvent ĂȘtre Ă la fois dans le mort et dans dâautres personnes. Le corps ressuscitĂ© nâest pas non plus nĂ©cessairement la rĂ©plique exacte du corps de lâindividu au moment de sa mort. Si une personne a Ă©tĂ© mutilĂ©e avant sa mort, reviendra-ât-âelle dans le mĂȘme Ă©tat? Il ne serait pas raisonnable de le croire, car elle ne serait peut-ĂȘtre pas en mesure dâentendre et de pratiquer âles choses ... Ă©crites dans les rouleauxâ. RĂ©v. 2012. Supposons que quelquâun soit mort exsangue. Reviendra-ât-âil Ă la vie sans son sang? Non, car un corps terrestre ne pourrait pas subsister ainsi LĂ©v. 1711, 14. Dieu lui donnera plutĂŽt un corps comme il lâa voulu. Puisquâil dĂ©sire que les ressuscitĂ©s obĂ©issent aux âchoses ... Ă©crites dans les rouleauxâ, il devra sâagir dâun corps sain, en pleine possession de ses facultĂ©s. JĂ©sus a bien ressuscitĂ© Lazare dans un corps sain et entier, bien que son cadavre ait commencĂ© Ă se dĂ©composer [Jean 1139]. Câest ainsi que chacun pourra en toute justice ĂȘtre considĂ©rĂ© comme responsable de ses actes durant la pĂ©riode du jugement. Cependant, les hommes ne seront pas pour autant parfaits quand ils seront ramenĂ©s Ă la vie. Il leur faudra encore exercer la foi dans la rançon payĂ©e par le Christ et profiter des services sacerdotaux du Christ et de sa âprĂȘtrise royaleâ. â I Pierre 29; RĂ©v. 510; 206. PASSER DE LA MORT Ă LA VIEâ JĂ©sus dit de certains quâils ont la vie Ă©ternelleâ parce quâils entendent ses paroles avec foi et obĂ©issance et quâils croient le PĂšre qui lâa envoyĂ©. Au sujet de chacun de ceux-lĂ , il dĂ©clare âIl ne vient pas en jugement, mais il est passĂ© de la mort Ă la vie. En toute vĂ©ritĂ© je vous le dis lâheure vient, et câest maintenant, oĂč les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui ont prĂȘtĂ© attention vivront.â â Jean 524, 25. Ceux qui sont dĂ©jĂ passĂ©s de la mort Ă la vieâ ne sont pas des gens qui sont rĂ©ellement morts et enterrĂ©s. Au temps de JĂ©sus, tous les humains se trouvaient condamnĂ©s Ă mort devant Dieu, le Juge de tous. Ceux dont JĂ©sus parlait Ă©taient donc, selon toute vraisemblance, des hommes qui avaient naguĂšre Ă©tĂ© morts dans un sens spirituel Ăph. 21, 2, 4-6. Câest Ă ce genre de âmortsâ que JĂ©sus devait penser quand il a dit Ă un Juif qui voulait rentrer chez lui âContinue Ă me suivre, et laisse les morts enterrer leurs morts.â â Mat. 821, 22. UNE FAVEUR IMMĂRITĂE DE DIEU La rĂ©surrection des humains est vraiment une faveur immĂ©ritĂ©e de la part de JĂ©hovah, car celui-ci nâĂ©tait pas obligĂ© dây pourvoir. Son amour pour le monde des hommes lâa incitĂ© Ă donner son Fils unique pour que des milliards de gens qui sont morts sans vraiment le connaĂźtre aient la possibilitĂ© de le dĂ©couvrir et de lâaimer, et pour que ceux qui lâaiment et le servent dĂ©jĂ nourrissent cette espĂ©rance et trouvent en elle un encouragement Ă lui rester fidĂšles, mĂȘme jusquâĂ la mort Jean 316. LâapĂŽtre Paul sâest servi de lâespĂ©rance de la rĂ©surrection pour consoler ses frĂšres chrĂ©tiens. â I Thess. 413, 14. La rançon sera appliquĂ©e Ă tous ceux pour qui elle a Ă©tĂ© payĂ©e Dieu, qui a dĂ©montrĂ© lâampleur de son amour et de sa faveur immĂ©ritĂ©e en donnant son Fils pour que quiconque croit en lui ait la vieâ, nâallait pas limiter les bienfaits de la rĂ©demption Ă ceux quâil choisissait et appelait en vue de la vie cĂ©leste Jean 316. En fait, le sacrifice rĂ©dempteur de JĂ©sus Christ nâaurait pas pleinement rempli son rĂŽle sâil sâĂ©tait appliquĂ© uniquement Ă ceux qui deviennent membres du Royaume cĂ©leste. Il nâaurait pas atteint son but, car Dieu dĂ©sirait que le Royaume ait des sujets terrestres. JĂ©sus Christ nâest pas seulement Grand PrĂȘtre pour ceux qui sont sous-prĂȘtres avec lui, mais aussi pour le monde des humains qui vivront lorsque les rois et prĂȘtres quâil sâest adjoints rĂ©gneront Ă ses cĂŽtĂ©s RĂ©v. 204, 6. JĂ©sus âa Ă©tĂ© Ă©prouvĂ© en tous points comme nous [ses frĂšres spirituels], mais sans pĂ©chĂ©â. Câest pourquoi il peut compatir aux faiblesses de ceux qui sâefforcent en toute conscience de servir Dieu. Les autres rois et prĂȘtres ont Ă©tĂ© Ă©prouvĂ©s de la mĂȘme maniĂšre HĂ©b. 415, 16; I Pierre 412, 13. Mais pour qui pourraient-âils ĂȘtre prĂȘtres si ce nâest pour les hommes, y compris les ressuscitĂ©s, pendant le rĂšgne de mille ans et la pĂ©riode du jugement? Les serviteurs de Dieu attendent avec impatience le jour oĂč la rĂ©surrection sera achevĂ©e. Dans la rĂ©alisation de son dessein, Dieu a fixĂ© pour cela un temps prĂ©cis qui justifiera pleinement sa sagesse et sa longanimitĂ© Eccl. 31-8. Son Fils et lui-âmĂȘme, qui sont Ă la fois capables et dĂ©sireux de ressusciter les morts, y veilleront en temps voulu. CEUX QUI NE SERONT PAS RESSUSCITĂS Il est vrai que par son sacrifice le Christ a rachetĂ© lâensemble du genre humain. Toutefois, il a lui-âmĂȘme montrĂ© que lâapplication de ce sacrifice serait limitĂ©e quand il a dit âLe Fils de lâhomme est venu, non pas pour ĂȘtre servi, mais pour servir et donner son Ăąme comme rançon en Ă©change de beaucoup.â Mat. 2028. JĂ©hovah Dieu est en droit de refuser une rançon qui lui serait offerte pour quelquâun quâil juge indigne. La rĂ©demption du Christ couvre les pĂ©chĂ©s quâon a pu commettre parce quâon descend du pĂ©cheur Adam. Toutefois, on peut en plus pĂ©cher volontairement et dĂ©libĂ©rĂ©ment, et mourir pour ce genre de pĂ©chĂ© qui ne saurait ĂȘtre couvert par la rĂ©demption. Le pĂ©chĂ© contre lâesprit saint JĂ©sus Christ a dit que quiconque pĂ©chait contre lâesprit saint ne serait pardonnĂ© ni dans le prĂ©sent systĂšme de choses ni dans celui qui est Ă venir Mat. 1231, 32. Lâindividu qui, selon le jugement de Dieu, a pĂ©chĂ© contre lâesprit saint dans le prĂ©sent systĂšme de choses ne retirerait aucun profit dâune rĂ©surrection, puisque ses pĂ©chĂ©s ne lui seront jamais pardonnĂ©s. JĂ©sus a prononcĂ© son jugement contre Judas Iscariote quand il lâa appelĂ© le âfils de la destructionâ. La rĂ©demption ne sâapplique donc pas Ă lui, et comme sa destruction est dâores et dĂ©jĂ dĂ©cidĂ©e, il ne sera pas ressuscitĂ©. â Jean 1712. Sâadressant aux chefs du judaĂŻsme qui sâopposaient Ă lui, JĂ©sus a dit âComment pourrez-âvous fuir le jugement de la GĂ©henne [un symbole de destruction Ă©ternelle]?â Mat. 2333; voir GĂHENNE. Ses paroles indiquent que si ces personnes ne se tournaient pas vers Dieu avant leur mort, elles seraient dĂ©finitivement condamnĂ©es. Dans ce cas, la rĂ©surrection ne leur serait dâaucun profit. Il semble quâil en sera de mĂȘme de lââhomme qui mĂ©prise la loiâ. II Thess. 23, 8; voir HOMME QUI MĂPRISE LA LOI. Au sujet de ceux qui ont connu la vĂ©ritĂ©, qui ont eu part Ă lâesprit saint et qui cependant sont tombĂ©s, Paul dit quâil est impossible âde les faire revivre encore une fois en les amenant Ă la repentance, parce que, pour leur compte, ils attachent Ă nouveau sur le poteau le Fils de Dieu et lâexposent publiquement Ă lâignominieâ. La rĂ©demption ne peut plus leur ĂȘtre dâaucun secours. Ils ne seront donc pas ressuscitĂ©s. LâapĂŽtre compare ensuite ces individus Ă un champ qui ne produit que des Ă©pines et des chardons, qui est rejetĂ© et qui finit par ĂȘtre brĂ»lĂ©. Cela illustre lâavenir qui les attend une destruction complĂšte. â HĂ©b. 64-8. Ă propos de ceux qui pratiquent le pĂ©chĂ© volontairement aprĂšs avoir reçu la connaissance exacte de la vĂ©ritĂ©â, Paul explique encore quââil ne reste plus pour les pĂ©chĂ©s aucun sacrifice, mais seulement une sorte dâattente terrible du jugement et une jalousie de feu qui va consumer ceux qui font de lâoppositionâ. Il prĂ©sente ensuite cette illustration âQuiconque a fait peu de cas de la loi de MoĂŻse meurt sans compassion, sur le tĂ©moignage de deux ou trois. De quel chĂątiment combien plus sĂ©vĂšre ne pensez-âvous pas que sera jugĂ© digne celui qui a piĂ©tinĂ© le Fils de Dieu, qui a estimĂ© comme une chose de valeur ordinaire le sang de lâalliance par lequel il a Ă©tĂ© sanctifiĂ©, et qui a insultĂ© avec mĂ©pris lâesprit de la faveur immĂ©ritĂ©e? ... Câest une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.â Le jugement est plus sĂ©vĂšre en ce que les individus quâil frappe ne sont pas seulement tuĂ©s et enterrĂ©s dans le SchĂ©ol, comme ceux qui violaient la loi de MoĂŻse. Ils vont plutĂŽt dans la GĂ©henne, dâoĂč il nây a pas de rĂ©surrection. â HĂ©b. 1026-31. LâapĂŽtre parle aussi de ceux qui âsubiront le chĂątiment judiciaire de la destruction Ă©ternelle de devant le Seigneur et de devant la gloire de sa force, au temps oĂč il viendra pour ĂȘtre glorifiĂ© Ă propos de ses saintsâ. II Thess. 19, 10. Ceux-lĂ ne survivront donc pas pour connaĂźtre le rĂšgne millĂ©naire du Christ. Puisque leur destruction est âĂ©ternelleâ, ils nâauront pas de rĂ©surrection. Pierre a Ă©crit Ă ses frĂšres pour souligner quâen tant que âmaison de Dieuâ ils sont en train dâĂȘtre jugĂ©s. Sur quoi il cite Proverbes 1131 LXX pour les mettre en garde contre les dangers de la dĂ©sobĂ©issance. Il laisse ainsi entendre que leur jugement actuel pourrait se solder par une destruction Ă©ternelle, tout comme Paul lâa Ă©crit. â I Pierre 417, 18. ï»żDieunâest pas un fils de lâhomme pour mentir. Un homme qui est nĂ© de la femme ment. Il peut ĂȘtre influencĂ© par le diable et il peut mentir. Il peut voir la vĂ©ritĂ© et dĂ©tourner son cĆur de la "Dieu nâest point un homme pour mentir, ni fils dâun homme pour se repentir. Ce quâil a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce quâil a dĂ©clarĂ©, ne lâexĂ©cutera-t-il pas ?" Nombres l'Ăąge de 6 ans, je passais mes vacances chez mon oncle. Il Ă©tait chef de Gare Ă MontmĂ©dy dans la Meuse. Sa maison Ă©tait situĂ©e en face dâun marchand de chevaux et je passais mes journĂ©es Ă regarder ces chevaux. Dieu, lui, ne nous dĂ©cevra jamais. Il ne se rĂ©tracte jour, mon oncle me dit qu'il allait m'acheter un cheval ! Je le crus sur parole et tous les soirs, je m'endormais en pensant au magnifique cheval que j'allais avoir. Vers la fin de mon sĂ©jour, il me demanda de lâaccompagner pour lâacheter. Il alla discuter dans le bureau du marchand et sortit en me disant "Ăa y est. Tu vas avoir un cheval ! " Je l'embrassai de tout mon cĆur, reconnaissant combien cet oncle Ă©tait bon pour moi ! Je ne tenais plus en place disant Ă toutes les personnes que je rencontrais "Mon oncle m'a achetĂ© un cheval !" HĂ©las, mon oncle m'avait menti. Je nâai jamais eu de cheval ! Plus tard, je mâaperçus que mon oncle avait un penchant assez marquĂ© pour lâalcool, et qu'il n'Ă©tait pas le hĂ©ros comme je le croyais Ă l'Ăąge de 6 ans. Il m'avait déçu cette annĂ©e-lĂ . Il n'avait pas tenu ses engagements et mon cĆur d'enfant en fut trĂšs attristĂ©. Notre pĂšre cĂ©leste, heureusement, ne joue pas avec nos Ă©motions et encore moins avec nos sentiments. Il ne change pas d'avis du jour au lendemain. Quand il dit quelque chose, il tient parole. " ⊠il est impossible que Dieu mente" HĂ©breux C'est une vĂ©ritĂ© importante qu'il faut graver dans notre cĆur afin de ne jamais l'oublier. La vie est souvent difficile. Il y a des situations que nous ne maĂźtrisons pas et qui sont susceptibles de nous dĂ©cevoir. Cependant, au milieu de ces alĂ©as, une vĂ©ritĂ© demeure Dieu, lui, ne nous dĂ©cevra jamais. Il ne se rĂ©tracte pas. Ce quâil promet, il lâaccomplit. "Fais de lâEternel tes dĂ©lices, et il te donnera ce que ton cĆur dĂ©sire. Recommande ton sort Ă lâEternel, mets-en lui ta confiance, et il agira." Psaumes Une priĂšre pour aujourdâhui Seigneur, tu ne m'as jamais déçu. Je veux placer toute ma confiance en toi. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! u6AP6.